Ma vie n'est pas des plus fascinantes : mariée, maman, avec un job plutôt intéressant.
Du grand classique !
Par ce blog, je partage mes idées, mes impressions, mes coups de coeur, mes coups de gueule... et le tout "en vrac" !

.... Bonne lecture !


mardi 24 avril 2012

Respectez ma liberté !

Dimanche dernier, nous étions de repas de famille. Nous fêtions l'anniversaire de mon beau-père et de mon beau-frère. Seulement dimanche dernier c'était aussi le 1er tour des élections, et forcément le sujet principal de mes beaux-parents.
Je n'aime pas parler de politique, non pas que je ne m'y intéresse pas, au contraire ! Mais je trouve que c'est un sujet de débat, voire de discorde. Personne n'est jamais d'accord, chacun se défend et tente de faire adhérer l'autre à ses idées. On peut parler de politique, en respectant le choix et les idées des autres, en écoutant leurs arguments, cela ne veut pas dire qu'on y adhère forcément. Je ne sais pas pourquoi ce sujet de discussion finit toujours mal...
Bref, là n'était pas le débat de dimanche dernier, mais sur le fait d'aller voter.
Mon beau-père qui n'était pas aller voter depuis des lustres, nous a pris la tête sur la question du droit de vote, parce qu'il avait été voté, et que cela lui a pris comme une envie de pisser ce jour-là...

J'avoue, et je pense que je vais susciter beaucoup de réactions, voire une levée de boucliers : mon mari et moi ne votons pas. Alors, oui, je sais ce que vous allez dire : ce n'est pas bien, nos ancêtres se sont battus pour obtenir ce droit, et en tant que femme je devrais respecter le combat mené par les féministes du début du XXe siècle, et blablabla... Je suis d'accord. Si tout le monde faisait comme nous, c'est un droit que l'on pourrait nous retirer. C'est très bien que vous l'honoriez, et jamais je ne m'offusquerais contre ceux qui le font, au contraire. Nous avons la chance de vivre dans une démocratie, avec des droits et des libertés, et j'ai pleinement conscience de cette chance.
Mais je n'ai pas envie de voter pour un candidat qui ne me convient pas, pour un parti auquel je n'adhère pas, ou voter, comme certains le font, pour ne pas voir notre président actuel être ré-élu. Car dans ce dernier cas, on ne vote pas pour des idées, un parti ou un candidat, mais pour éviter que celui (qui je le rappelle a été choisi par les citoyens français, il y a 5 ans) soit élu à nouveau... Mais là encore ce n'est pas le débat.

J'ai voté, et j'ai aimé honorer ce droit. Je me souviens que, dès mes 18 ans, j'ai été fière et heureuse d'aller au bureau de vote avec ma petite carte d'électeur. J'ai éprouvé une grande satisfaction à chaque fois que j'ai eu la possibilité de faire mon devoir de citoyen. Cependant, je reconnais que ces dernières années, cet engouement a été moins intense. Aucun candidat ne sort du lot à mes yeux. Je pioche des idées à droite, à gauche (c'est le cas de le dire !) mais sans vraiment arriver à me retrouver dans un parti. Entre la peste et le choléra, je n'arrive pas à choisir, donc je préfère ne pas voter par dépit, et m'abstenir.

Vous allez me dire, pourquoi ne pas voter blanc ? C'est vrai que je pourrais, mais cela ne m'intéresse pas non plus. Voter blanc c'est exprimer soit sa neutralité lors d'un référendum, soit parce qu'on ne sait pas pour qui voter. Et je ne me retrouve pas dans ses 2 catégories. Ce n'est pas là la question. Je ne suis pas indécise face à tous ces candidats : aucun ne me convient, c'est différent. Si l'on regarde les résultats de dimanche, aucun média ne parlent des votes blancs. Donc ceux qui ont choisi d'exprimer leur voix par ce biais ne sont pas entendus. Ils ne sont pas considérés car on les voit comme un "vote nul". Par contre, on évoquera plutôt le taux d'abstention... Curieusement, s'abstenir de voter a plus d'impact... Ce n'est toujours pas le débat de dimanche dernier. Revenons à nos moutons.

Ce que je veux c'est qu'on cesse de vouloir nous convaincre, mon mari et moi, d'aller voter. C'est notre choix (tiens, on aurait pu faire l'émission d'Evelyne Thomas !). Comme je l'ai dit, j'ai voté, et je revoterais sûrement un jour. Mais on aimerait qu'on respecte notre choix, comme nous respectons le choix de million de citoyens. Nous respectons le choix des personnes qui votent pour tel ou tel candidat. Quoique des fois, il y aurait de quoi s'emporter, ou des choses à redire... Non. Nous  laissons chacun faire son devoir, et mettre son petit bulletin dans l'urne.
Voter, oui c'est un droit et un devoir, pas une obligation. Nous sommes dans un pays libre, avec des libertés, dont celles de penser, de s'exprimer, il me semble, non ? Donc si c'est notre manière de nous exprimer, notre façon de penser, pourquoi nous forcer ? Pourquoi devons-nous obligatoirement rentrer dans un moule ? Pourquoi devons-nous faire comme tout le monde ? Où est notre liberté ? Où est passée la tolérance ?

vendredi 20 avril 2012

S. a envie de lui dire STOP

Mon père est venu passer quelques jours avec nous. Il vit dans le sud de la France depuis sa séparation avec ma mère. Les occasions de se voir sont donc rares, et c'est, à chaque fois, un réel plaisir de le voir.

Lors de mes conversations avec mon père, le sujet "ma mère" revient régulièrement, et c'est quasiment lui qui l'amène. Ça m'ennuie de parler d'elle, surtout quand il s'agit de ce qu'elle faisait ou disait par le passé. Il est inutile, à mon avis, de ressasser tout cela, de se rappeler sans cesse ces mauvais moments. A force de vivre dans le passé, on ne peut avancer.

J'ai tourné la page sur ce sujet, il y a bien longtemps. Certes pour moi, cela a été plus facile. J'ai quitté le domicile de mes parents lorsque le climat commençait à devenir de plus en plus tendu, et j'ai fait ma vie. J'ai trouvé un mari aimant, avec lequel j'ai construit ma vie et continue de la construire. Nous avons un adorable petit garçon qui nous comble de bonheur. J'ai avancé... pas mon père.

Je comprends qu'il ait plus de mal à le faire. Il est difficile de tirer un trait sur quelqu'un lorsqu'on a été marié 27 ans avec elle. On ne peut pas oublier une histoire qui a duré aussi longtemps. Je conçois tout à fait que ce n'est pas évident pour lui car il est toujours "attaché" à elle. Pas au sens 1er du terme. Il est toujours lié à elle par quelque chose : le nom de famille, les maisons, les biens accumulés durant le mariage, mes soeurs et moi... Le divorce vient d'être enfin prononcé, mais la répartition des biens n'est pas encore faite. Donc tant qu'ils n'auront pas fait cela, ils seront toujours liés. Je suppose (et je l'espère) que quand tout sera vendu et partagé, il pourra enfin tourner la page sur son histoire avec ma mère.

En attendant, je comprends et j'accepte qu'il me parle, encore et encore d'elle. Il doit en ressentir le besoin. Je l'écoute, j'acquiesce, vais dans son sens... mais j'avoue ça me gonfle. J'en ai marre que le sujet de nos discussions soit ma mère. Elle ne m'intéresse plus. Elle ne fait plus partie de ma vie. Et répéter toujours la même chose sur elle m'ennuie. Il a sans nul doute besoin d'exorciser cette rupture en parlant de ses défauts, en racontant quelques anecdotes la dévalorisant. Comme une envie de se rassurer qu'il a fait le bon choix, pris la bonne décision (ce dont je ne doute pas). Plus il met les défauts et les mauvais côtés de ma mère en avant, plus il se persuade qu'il a eu raison. Je ne peux lui en vouloir. Je comprends qu'il lui faut du temps. J'y suis arrivée, il y arrivera aussi.

J'ai envie de lui dire STOP. J'ai envie de lui demander de cesser de parler d'elle. Mais je ne peux pas. Peut-être parce que je le respecte. Peut-être parce que je l'aime. Peut-être parce que c'est lui. Peut-être parce que c'est moi.

En tout cas, je souhaite juste, pour lui, qu'il fera enfin le deuil de cette femme, de cette histoire, pour trouver la paix au fond de lui, pour avoir enfin le bonheur qu'il mérite, et qu'il profite sans regret de sa vie. Oui. Je lui souhaite tout cela. Parce que c'est lui, parce que je l'aime.

mercredi 18 avril 2012

S. a testé le Cellu M6

Pendant ma grossesse, j'ai vu avec dégoût mon corps se transformer. Durant 9 mois, j'ai évité les miroirs. Ils sont devenus mes ennemis, tout comme l'était déjà la balance. J'ai eu beaucoup de mal à accepter que mon corps change même si raisonnablement je savais que c'était pour une "bonne cause". J'ai déjà eu beaucoup de difficultés à apprivoiser mon corps d'avant grossesse. J'ai souvent maltraité mon corps en lui faisant subir des régimes ou de nombreuses tortures sportives. Mais j'étais arrivée à le modeler de telle sorte que le reflet dans le miroir avait fini par me plaire.

Lorsque j'étais enceinte, j'ai refusé de lire mon poids sur la balance au grand étonnement du personnel médical. J'ai renoncé aux vêtements près du corps, qui aurait pu mettre en avant ce ventre qui s'arrondissait un peu plus chaque mois. Je n'exhibais pas ce ventre rond qui le 1er semestre faisait plutôt penser à un surplus de poids oublié des fêtes de fin d'année ou à un abus de bière...
Mon esthéticienne m'a conseillé de faire une cure de Cellu M6 après l'accouchement afin de ré-affiner et regalber tout ça. Selon elle, le sport ne suffisait pas. (pour info, le Cellu M6 est un appareil qui reproduit le palper-rouler associé à un système d'aspiration).

Je me suis dit "pfff... elle est gentille, elle fait sa pub, etc." Bref, je n'y croyais pas.

Après l'accouchement, j'ai dû prendre sur moi. J'ai essayé de me convaincre que je finirais par retrouver mon corps, qu'il fallait que je sois patiente... A la pesée, 3 mois après, je me réjouis :  j'ai retrouvé mon poids d'avant grossesse. Cependant ce reflet dans le miroir n'est plus le mien. Mes cuisses se sont élargies, un amas de graisse s'est positionné autour des genoux, une bouée s'est installée autour de ma taille... J'ai l'accord pour reprendre le sport. Yes ! Mais pas encore le droit de faire des abdos. Rééducation périnéale oblige, sinon risque de descente d'organes... Beurk...

Je me remets au sport. Seulement mon corps ne change pas. Je me sens moche, déprimée. Mon image dans le miroir n'est plus le mien mais celui d'une autre. Je n'arrive plus à m'habiller. Je ne me sens bien que dans des vêtements amples. Devant mon mal-être, mon homme m'offre 10 séances de Cellu M6 à Noël.

Je commence ma cure début mars. Peu convaincue. Ma 1ère séance est une torture. Je me retrouve habillée d'une combinaison moulante de cosmonaute. Mes défauts ressortent. Mon esthéticienne me prend mes mesures. J'ai honte.
On commence la séance. C'est douloureux. Ça fait mal. Curieusement c'est supportable... Dans la soirée, j'ai des courbatures. J'ai mal. "Il faut souffrir pour être belle" finira par me lancer mon homme... Rrrrr...
J'enchaîne 2 séances par semaines. Ma peau se durcit. J'ai de moins en moins mal. J'apprécie ce moment de massage, rien que pour moi. Dans le miroir, je vois que mon corps change : j'ai l'impression d'avoir perdu du ventre, et cette bouée semble diminuer. Mes genoux sont moins dodus. Mon esthéticienne le constate aussi.

Ma cure d'attaque est terminée. Je vais désormais entamer la phase d'entretien car je ne veux pas perdre ce que j'ai réussi à gagner grâce au Cellu M6. Certes, c'est un coût, mais ça vaut le coup. Je suis plutôt satisfaite des résultats : -1,5 cm autour de chaque genou, -1cm de tour de cuisse (j'avoue que j'aurais aimé perdre plus, mais c'est déjà bien) et -4 cm de tour de ventre !!! Ma peau est raffermie, plus douce, ma silhouette est re-dessinée, et j'ai moins de cellulite. Je n'ai malheureusement pas réussi à  retrouver un ventre musclé... Pour cela je crois qu'il n'y a pas de solution miracle : il ne me restera plus qu'à faire des abdos !

mardi 10 avril 2012

Je veux me souvenir de tout

Ce week-end, nous sommes allés voir ma meilleure amie.
Elle est enceinte de son 3e. Un 3e petit garçon. Les 2 aînés ont 5 et 4 ans.
L'après-midi était fort agréable. Les enfants jouaient. Mon loulou, toujours aussi sociable, souriait et était calme. Nous, les parents discutions de choses et d'autres.
Alors qu'à un moment je m'émerveillais de ce que mon bébé nous faisait en ce moment, notamment de charmants petits cris aigus, j'ai lu de l'étonnement dans les yeux de mes amis. Je leur ai demandé si leurs premiers faisaient cela aussi. Et là, c'est tombé, comme un couperet : "On ne s'en souvient plus. A vrai dire on ne se rappelle pas grand chose."

Quoi ? Vous qui ne cessez de parler de vos enfants, de ce qu'ils font, etc. vous ne vous souvenez plus de ce qu'ils faisaient ? Ils nous ont dit cela sur un air tellement blasé, que cela m'a perturbé.

Moi, je veux me souvenir de tout. De chaque instant, chaque seconde passée avec mon loulou, de chaque nouvelle chose qu'il fera, de chaque sourire, grimace, etc. Je ne veux pas d'ici quelques années me retrouver comme mes amis, lasse et blasée, sans souvenir.
Pourtant je reconnais que la mémoire nous joue des tours. Il y a forcément des choses qu'il faisait à 3 mois dont je ne me rappelle plus. Mais je veux garder en mémoire un maximum de choses.
Je veux pouvoir dans plusieurs années en parler, évoquer ces instants comme des moments merveilleux.

On essaie de filmer des séquences, de croquer des moments de vie avec notre petit bout afin de préserver cette magie. On nous répète que "ça passe trop vite", et c'est vrai. C'est pourquoi, je veux en conserver un maximum dans ma tête, et ne pas me dire que j'ai raté quelque chose. Je veux profiter de mon petit coeur, et je souhaite garder ces souvenirs intacts.
Quand nostalgique, je repenserais à sa première année de vie, j'aimerais qu'on puisse voir sur mon visage s'esquisser un sourire ou briller mes yeux.

dimanche 8 avril 2012

S. est larguée... côté mode

La mode, je l'ai mise de côté il y a 1 an 1/2, quand je suis tombée enceinte.

Durant ma grossesse, je ne me suis pas intéressée aux dernières tendances, car je savais d'avance que je ne pourrais porter le dernier slim top fashion. J'avais du mal à accepter ce ventre qui grossissait et les changements imposés à mon corps, je n'allais pas m'ajouter une torture supplémentaire.  Je me suis contentée de porter des fringues sympas (oui, même enceinte, je ne voulais pas ressembler à un sac !) mais pas forcément "à la mode". L'essentiel pour moi était d'être à l'aise, et de pouvoir vivre bien ma grossesse dans mes fringues.
Donc adieu la "fashion addict" (c'est un grand mot !) que j'étais durant 9 mois, et plus...

Oui plus... il ne faut pas rêver, ce n'est pas parce qu'on a accouché que l'on peut reporter ses fringues d'avant grossesse. Même si je n'ai pas à me plaindre. Hormis un petit ventre restant, 15 jours après la naissance de mon loulou, je pouvais remettre mes jeans ! Mais quel ne fût pas mon choc en allant faire du shopping ! J'ai eu l'impression d'être habillée comme un sac par rapport aux jeunes femmes que je croisais. Quand je rentrais dans une boutique, je ne savais quoi regarder, quoi essayer. J'étais mal à l'aise, comme si un siècle de mode venait de s'écouler sans que je m'en aperçoive... Je ne savais plus m'habiller !!!

Ce week-end, je me suis forcée à retourner faire une séance shopping - toute seule. Obligée, il me fallait une veste pour aller avec la tenue que je mettrais au mariage de ma cousine... Rebelotte. Je me suis sentie larguée, à côté de la plaque. Toutes les filles / femmes dans la rue paradaient stylées, et sûres d'elle. Moi, je me trouvais fade. Dans les boutiques, j'étais perdue. Tous ces coloris acidulés, ses nouvelles coupes m'éblouissaient et me mettaient mal à l'aise. Je furetais sans vraiment m'attarder.

Un ménage dans mon armoire voire un relooking va s'imposer. Je ne peux faire appel à Christina - la grande brunette sur M6 qui ne cesse de s'esclaffer - mon cas n'est pas si désespéré que ça ! Mais il va falloir que je reprenne les choses en main. Je dois retrouver la "fashion addict" qui était en moi, ou tout du moins retrouver un semblant d'harmonie entre mon armoire et la mode. Une nouvelle séance shopping va s'imposer car je suis vraiment larguée...